vallée de joux

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  • dimanche 19 mai alors que la plupart des gens "normaux" dorment encore mon réveil sonne à 4 h, bizzarement c'est beaucoup plus facile de se lever quand on sait qu'on va aller faire 1 journée de sport que pour aller au boulot !

    petit déj puis je récupère Gilbert pour qu'on parte ensemble, arrivé 5 h 45 à Vallorbe, jamais arrivé si tard sur une course mais bon pas besoin de s'échauffer la course sera assez longue.

    dossrad, passage aux toilettes, vérification de sac et à 6 h 15 le départ est donné. départ tranquil avec environ 2 km de plat oû on evite les flaques (la 1er n'est jamais agréable!) puis la monté, Gilbert (ou le boy pour ce jour) me donne mes batons, je les mets en place et l'ascenssion commence. des escaliers, une longue file mais un cadre bien sympatique le long de la rivière et des grottes.

    1er montée qui passe sans soucis avec la neige sur le sommet mais la pluie c'est bien calmé, ensuite on commence la descente sur vallorbe, et personne, ni devant ni derrière, personne. 1ière pause pipi pour Gilbert (cool je vais pouvoir courir + lentement) puis il m'annonce qu'on a déjà 21 km et qu'on arrive au ravito et la miracle : des gens !!! coca, bouillon, fromage et c'est repartis

    2 ième montée, on est rejoint par le petit parcours (40km) et on trouve la boue, on court mais bcp trop vite pour moi, Gilbert prend un peu d'avance mais m'attend quand meme tout les km, je le rejoint avec le sourire mais fatiguer, puis je commence a sentir la fatigue, je ne mange et ne bois pas assez mais c'est dure de s'alimenter.

    message d'Anne, (et oui en trail le téléphone est obligatoire) ça me fait du bien mais c'est quand même dure, et là : la dent plus aucune force, je m'appuis de + en + sur mes batons et à 200 m du sommet je demande à Gilbert si je peux pleurer, je suis à bout de force, mais bon il me l'interdit alors je sourie ! encore un sommet d'attend et comme il fait "beau" pause gel/boisson et c'est repartis. Les concurrents que je croyais loin sont juste devant donc ça motive. descente sur le lac, c'est beau, mais 3 km de plat c'est super difficile.

    2 ième ravito, le boy m'apporte chocolat et banane puis c'est repartis.

    Youpi 3 ième monté on va pouvoir marché ! on rattrape du monte puis on se retrouve à nouveau seul ça passe bien, il faut dire qu'il ne reste que 17 km donc ca motive un peu

    dernier ravito + que 12 km encore un peu de montré puis on trouve du vent, de la neige, il fait froid, on altrme course juqu'au virage, marche jusqu'à l'arbre…et on attaque la dernière descente. 2 hommes (1 vert 1 orange) en point de mire, après être rester au chaud derrière Gilbert je vais devant, les batons ça aident aussi en descente et on rattrape enfin l'homme en vert. puis la route et le sentier.

    + que 2 km (alors qu'on nous annonce 800m !)et on accelère, on finit meme par rattraper l'homme en orange et là ça redevient dure sur 100m, puis nouvelle accélération, je sais que si je ne finit pas en "sprint" (rythme footing en temps normal) je vais le regretter.

    on passe la ligne en 8 h 13 on m'annonce 5 ième dans la catégorie, et le boy comme il ne fait que m'accompagner personne ne le remarque !

     

    au final une super journée, bcp de courbature mais 1 seule petite ampoule. Très contente d'être arrivé au bout en compagnie de Gibert. merci pour les encouragements et le soutien, merci biensûr à Gilbert et à dans 10j pour un tri !

  • ce que Marie oublie de dire:

    elle est venue hier lundi rouler 30 minutes avec notre groupe vélo !!  simplement infatigable !

    Bon il fallait bien raconter son trail aux Spinach's. C'est vrai que ça motive et que question tchach elles sont toutes infatigables  scared

  • Ca à l'air si simple dans la description de Marie, tu parles…

    Au départ, je dois dire que je me demande dans quelle galère je me suis encore fourré: il fait froid, il pleut, on nous annonce de la neige sur les hauteurs, et le parcours a du être raccourci en raison des grandes quantités de neige encore présentes au sommet du Mont Tendre…

    C'est assez bon enfant comme ambiance, tout le monde rigole, le speaker avant le départ: le départ sera donné quand la musique se mettra en marche. ça donne le ton de la course.

    On part sans forcer, et après deux kils de plat c'est la première ascencion sur le Mont d'Or. Marie a décidé de marcher dans les montées, vu que je n'ai rien à dire je me soumets et on rejoint assez vite la fin du peloton (pas bien garni par ailleurs). Le temps est assez bouché et on ne peut malheureusement pas profiter du paysage. On rejoint assez facilement le sommet où 5cm de neige fraiche nous obligent à nous aventurer avec prudence sur le sol rendu très glissant. Descente par les pistes de ski de Pique-Miette, et là ça commence déjà à tirer dans les cuisses. J'ai fait l'erreur de ne pas prendre de bâtons et je vais le payer assez cher. Après deux heures et demi de course (et seulement 21km), on rejoint le premier ravitaillement au Day. Marie est assez enthousiaste et ça à l'air d'aller pas trop mal. Petit ravitaillement et on reprend la route.

    On passe par le fort de Vallorbe avec test des toilettes par Marie, bien plus pudique que moi dans ses choix d'arrêts. On est rejoints par ceux qui font la boucle de 33km et qui vont beaucoup plus vite que nous. On se fait un peu tirer jusqu'aux crêtes, mais Marie me demande de ralentir un peu le rythme. Il faut dire que si le chemin est devenu moins raide, celui-ci est quasiment impraticable tellement il y a de boue, et on passe notre temps à zigzager entre les flaques, les chaussures pèsent 1kg de plus, et la neige tombée pendant la nuit est en train de fondre des arbres et ça descend à grosses gouttes alors qu'il s'est arrêté de pleuvoir. La dernière montée sur la Dent de Vaulion est particulièrement difficile: dans le froid et sur des cailloux glissants. Marie à un petit coup de blues, me demande si elle peut pleurer un coup: NON! mais j'essaye de lui remonter le moral: le sommet n'est pas loin et il semble que le temps s'améliore un peu. Effectivement, arrivés en haut, ça se dégage et il y a même quelques rayons de soleil. Marie s'assied un moment, grignote un truc, recharge ses batteries.

    La descente sur Le Pont est assez raide par endroits (je regrette toujours les bâtons) et les passages entre les cailloux sont négociés avec beaucoup de prudence. Finalement on est assez vite en bas. Il y a environ 3 km de plat à courir entre Le Pont et L'Abbaye et Marie commence à avoir pas mal de peine. On ralentit, ralentit, ralentit l'allure mais on court encore. Finalement on rejoint le deuxième ravitaillement tant attendu. Marie s'assoit sur un banc et essaye de récupérer. Je lui apporte des friandises (enfin ce qu'il reste)…

    On rassemble nos forces pour la dernière montée qui nous amène sur les pistes de ski de fond entre le Mollendruz et le Marchairuz. La première montée sur la buvette des Croisettes se passe pas trop mal, et on arrive même à courir quand la pente est moins forte. Par contre, une fois passé le Pré de l'Au, ça devient plus dur. On essaye d'alterner course et marche pour finalement arriver difficilement au dernier ravitaillement. La température a chuté et le vent s'est levé.

    Il ne reste plus que 12km avant l'arrivée, et c'est encore valloné. Le chemin est de nouveau mauvais, boue flaques et passage enneigés. La descente sur Le Sentier est assez moyenne avec pas mal de neige, une petite section de route (merci) pour terminer avec un méchant raidillon, les cuisses me font tellement mal que Marie passe devant. Heureusement à la sortie de la forêt, je reconnais le centre sportif, et je sais qu'il ne nous reste plus grand chose (finalement il nous restera plus que ce que j'avais estimé). Marie à retrouvé de nouvelles jambes et on arrive encore à courir de manière décente, en tout cas mieux que dans les paturages avec la neige et le vent de face. On dépasse encore un ou deux coureurs pour passer la ligne en 8h13.

    Bien que la moyenne fut assez faible, je suis détruit: les cuisses explosées, et les cervicales en miettes. Par contre les mollets vont bien.

    Marie est contente de sa course, et me remercie pour l'accompagnement. Je suis content d'être venu, vu mon manque de préparation, je n'aurais jamais participé seul. Faire une course dans un autre esprit est une bonne expérience. Sur la course en soi, je la trouve très difficile, elle serait encore plus dure avec la montée au Mont Tendre. Il faut dire que les conditions etaient particulièrement mauvaises dans le Jura ce dimanche (ou c'est toujours comme ça?)

    Marie m'a impressionné: elle n'a jamais baissé les bras et a toujours su garder un esprit positif. Elle a réussi à en garder sous la semelle pour finir en force. Bravo.

  • elle a même su te convaincre de participer à la Saintélyon !! Persuasive cette fille thumbs up

    et là ce sera sans bâtons pour tout le monde

  • "Besse PA" wrote:

    elle a même su te convaincre de participer à la Saintélyon !!

    J'avoue que je suis assez tenté.

    "Besse PA" wrote:

    Persuasive cette fille thumbs up

    Disons que tu as intérêt à marcher au pas… roll eyes

    (mais non, je plaisante)

  • Merci pour les deux récits que j'attendais. Nouveau parcours et ambiance neige et boue. Encore plus boueux que l'année dernière à voir.

    Quant à moi, j'ai fait ma petite crise transport public. Participation aux trois premières éditions, d'une course quasi idéale. Magnifique parcours, ambiance plus que sympathique et arrivée tranquille à la gare de la Sarraz à 6h20 pour un départ à 7H00. Trop facile … Le parcours et l'heure de départ ont été modifié, impossible de rallier le départ en transport public sans arriver à 23H55 et coucher sur un banc à la gare de Vallorbe. Du coup, pas d'inscription, trop vénère. Un coup du sort ou plutôt un signe, étais bien malade jeudi, vendredi et samedi. Dommage, on allait atteindre la triple participation orange.

    à plus, bonne récupération.

  • Effectivement, c'est un peu dommage pour une course qui se veut écolo. Mais Vallorbe malgré sa position sur un axe ferroviaire important est particulièrement mal désservie par les transports publics le week-end (le premier train arrive à 7:15). A noter qu'il y avait un train spécial Le Sentier – Vallobe avant le départ (pas très utile) et qu'il était possible de rejoindre le départ par le train après la course. La seule solution pour toi aurait été de dormir une nuit à Vallorbe (50 Francs à l'Auberge Pour Tous).

    C'est aussi un peu le but de ces trails, chaque édition doit être différente de la précédente, nouveau parcours afin (entre autre) de ne pas pouvoir comparer les temps. 

    Par contre j'aime assez le concept minimaliste: 3 ravitaillements pour 56km, et un minimum d'impact; quoiqu'on a quand même pas mal vu d'emballages de gels délaissés sur le parcours. J'espère qu'ils étaient tombés des poches et pas volontairement jetés.

  • un parcours qui change pour éviter les comparaisons, en soi bonne idée. Mais ensuite pour cinq à huit de courses, qu'en a-t-on à faire de partir à 7H45 plutôt qu'à 6H45 ???

    "gilbert" wrote:

    Par contre j'aime assez le concept minimaliste: 3 ravitaillements pour 56km, et un minimum d'impact; quoiqu'on a quand même pas mal vu d'emballages de gels délaissés sur le parcours. J'espère qu'ils étaient tombés des poches et pas volontairement jetés.

    ouais, attention, car selon le réglement, papier ou déchet abandonné entraîne une disqualification

    scared

    Et tellement peu d'impact, que parfois on se perd en loupant un mini bout de rubalise qui pend sur une branche improbable, mais ça fait le charme.

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