Tristar Monaco

Un nouveau format de triathlon adapté aux mauvais nageurs  et faisant la part belle au vélo, de plus au soleil (théoriquement), il n'en fallait pas plus pour que je tente l'aventure du tristar 111 Monaco. Pour ceux qui découvrent ce format, c'est 1 kil de natation, 100 kils de vélo et 10 kils de cap.

Me voici à 8h au départ de mon 1er tri en mer, pas trop agitée. En nageant vers le large, je me sens un peu freiné par une espèce de courant, mais au retour vers la plage aussi, donc ça vient plutot de moi ! Je sors de l'eau parmi les derniers en 0h29 et pas très frais.

Transition assez rapide puis en route pour les 100 kils avec 2000m de dénivelé dans l'arrière pays. La mise en route vélo consiste à escalader un premier col à 700m d'altitude. Après 1/4 d'heure pour me remettre de mes émotions aquatiques, je trouve un bon rythme et remonte progressivement des concurrents. Mis à part un passage en ville un peu délicat et peu intéressant, le parcours vélo est une merveille : montées, descentes techniques, villages typiques et points de vue exceptionnels. Malheureusement, la météo n'est pas au top et certaines descentes étaient glissantes (quelques chutes ont chamboulé le classement).

Après 4h22 de vélo et une bonne descente de 12 km pour se reposer les jambes, et une transition rapide, départ en course à pied pour 3 tours du circuit de formule 1 de Monaco. Au menu le port et ses yachts, le casino, le tunnel… et la montée d'Ostende et ses 500m à 10% à gravir 3 fois

Plus trop de jus au dernier tour ou je dois un peu marcher pour me refaire la cerise, je boucle la course en 6h02 à 2h14 du premier, ravi de boucler mon 1er moyenne distance dans les temps prévus et pas trop cassé.

En résumé, je retiendrai un cadre et un parcours exceptionnels, une organisation irréprochable  et en particulier beaucoup de bénévoles avec sourire et encouragements, une belle ambiance sur la course à pied, des ravitos parfaits. Seuls bémols : la météo et toujours pas de classement dispo ce soir (y a pas datasport en France !). Et enfin, PA, il y a encore du boulot en natation.

Peut-être à refaire, qui sait…

Benoit