Swimrun sprint en Engadine

Victoire de Cendrine et Jean-Claude sur la distance sprint.

La victoire c'est jouée dans les dix derniers mètres pour deux petites secondes sur la ligne, ils devancent les double championnes du monde de ce sport encore jeune qu'est le swimrun.

Nous deux sportifs avaient encore une minute de retard au sortir de la dernière natation à deux kil de l'arrivée.

Bravo Cendrine, bravo Jean-Claude……Quand ce n'est pas le frère, c'est la maman…….À mon avis, le Géniteur doit nous préparer un "coup"!!!!

Formidable!! Grand grand bravo  

Bravo! et un article sur Slowtwitch en bonus http://www.slowtwitch.com/News/The_Engadin_SwimRun_Sprint_5872.html

Quelques mots sur le swimrun, cette expérience ludique et motivante dans un décor magnifique!

"Dommage de ne pas avoir essayé avant…" c'est ce que je me suis dit début juin après avoir suivi un peu par hasard Gilbert, Philip et Xavier lors d'un entraînement… Alors, quand j'ai appris qu'il y avait une version courte en Engadine (11,7km de càp entrecoupés de 1,7km de natation), ne restait qu'à trouver un coéquipier qui n'ait pas peur de l'eau froide; Jean-Claude est partant! Et j'ai compris d'où venait l'appellation "sprint" de cette course

Au départ, si nos niveaux sont différents – ce qui m'inquiétait un peu -, on n'a pas non plus les mêmes habitudes: on part devant. Après 600m, on attaque la 1ère partie natation en 2e position, derrière un duo masculin qu'on rattrape rapidement. Nos supporters nous suivent déjà et c'est tout au long de la course qu'on les entendra nous encourager, ils sont partout! . En sortant, on est toujours en 2e position, mais cette fois derrière une équipe féminine, celle des championnes du monde. On fera la course avec elles. Plus expérimentées que nous sur la technique de nage en synchrone, on perd du terrain, mais grâce au gros travail de Jean-Claude, on revient en course à pied, en particulier dans les montées. C'est pratique d'avoir quelqu'un qui tire, mais ça peut vite se révéler périlleux en descente…

Après la 3e natation, je vois vaguement quelqu'un me tendre un gobelet, c'est le ravito: pas le temps de le prendre, on ne va pas s'arrêter pour si peu – d'ailleurs ma combi coincée nous a à peine ralenti, la fermer en courant ça va aussi… à noter que j'ai passé au moins une fois devant . Et, de toute manière, si on a soif, il y a suffisamment d'eau dans le lac…

Dernière natation, je glisse en entrant dans l'eau au même moment où mon coéquipier commence à nager; bon, on y va… En sortant, il reste 2km et PA annonce "1 minute" – tiens, je pensais que les suivants étaient plus loin, je n'ai vu personne derrière jusqu'à ce que je comprenne que c'était notre retard sur le duo de tête… La question est de savoir si on peut revenir: Jean-Claude ne se la pose pas! On les a en point de mire, encore faut-il que je puisse suivre… l'écart se réduit, je suis au bord de l'asphyxie… on les dépasse peu avant le dernier virage qu'on prend à la corde, ce qui nous permet de passer la ligne devant! Il me faudra un petit moment ensuite pour reprendre mon souffle…

Le orange aura été à la fête ce week-end, non seulement bien représenté sur les deux courses mais c'est aussi la couleur de l'élastique que j'ai suivi et qui m'a tirée…

Un grand merci à Philip pour l'initiation à cette jeune discipline, à l'équipe swimrun et aux supporters pour l'ambiance et à Jean-Claude d'avoir mené cette course de main de maître, officiant comme pilote et donnant l'impulsion aux moments-clés!