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Lors de la rédaction du tricycle n°16, le récit de Milan sur le Triathlon de Préverenges a été malheureusement amputé de toute sa première partie.
Voici son article en entier:
Triathlon de Préverenges:
Ce samedi là on roulait en silence mon ami Julien et moi en direction de Préveranges. Tendus comme deux slips au soleil et ce, malgré le temps pluvieux, on s’apprêtait à faire notre premier triathlon. Je vois déjà venir la remarque de nos amis Ironmen multirécidivistes : " Il raconte quoi le gamin, Préveranges c'est un sprint, une distance initialement prévue pour les enfants malvoyants et les octogénaires récupérant d'un 3ème infarctus ". Et pourtant, pour nous c'était le premier et on était sur place 3 heures avant le début. Les organisateurs n'étaient pas encore réveillés et nous on voulait nos dossards.A partir du moment où la parc vélo était ouvert, je m'affairais comme un oiseau qui s’apprête à pondre son premier oeuf et qui ne sait pas comme faire un nid. Je me demandais comment préparer au mieux les transitions, alors je déplaçais mon casque, mes chaussures, mon sac,.. dans tous les sens en essayant de me projeter. Aujourd'hui en faisant une analyse rétrospective de mes transitions, je me dis que si j'avais tout mis en boule au fond de mon sac en faisant des nœuds marins avec les lacets de mes chaussures de course et de vélo j'aurais été plus rapide,… mais bon, il faut une première fois à toute chose.
La seule chose rassurante lors du départ fût une remarque de Marie quelques jours avant, formulée comme suit : "Mais oui, tu as le droit de pisser dans ta combi en cas de besoin !" Du coup j'avais hâte d'enter dans l'eau tout en me demandant ce que je faisais là.
Il faut aussi dire, que, à la base, je ne voulais pas du tout faire du triathlon. En réalité, tout est de la faute de Pierre-André. Je l'avais eu comme prof à l'EPFL au début des années 2000. Quand j'ai su qu'il était devenu une bête des courses longues distance, j'ai voulu avoir son avis sur l’alimentation lors des longues sorties en course à pied, car à l'époque je ne faisais que ça. Il m'a dit la chose suivante : " Pas de souci, on va t'aider, vient lundi au Pontet nager avec nous !". C'est là que j’aurais dû me méfier et me poser la seule bonne question. Pourquoi nager ? Si j'avais su que son conseil de base serait : " Entraine-toi tout le temps et ne mange surtout pas de légumes ", je ne serais pas en train d'écrire ce récit.
Bref, pour revenir à Préveranges, ça c'est passé comme suite :
- petit pipi
- 500m de natation en souplesse (100m nage de chien, 100m rattrappe, 100m dos, 100m Mississipi, 100m récup)
- énorme transition à vouloir piquer le linge du type d'à côté et de vouloir mettre un t-shirt en ayant déjà mis le casque
- 2 x 10km de balade à vélo (failli faire un troisième tour, mais Anne était là…)
- deuxième transition facile mais je m'envoie 1l d'eau
- course à pied facile, mais avec un point; je me maudis d'avoir bu comme un dingue juste avant…
Je vais suivre les conseils de P-A et m'entraîner dur pour être au taquet la prochaine fois.
Toutes mes excuses à Milan
Bonne journée
Gianna
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