Locarno

4 rushtistes engagés sur le long voici déjà les résultats:

OVERALL Medium Hommes (278 classés)
Rang Nom . . . . . . .  Temps      Retard    Catégorie      Swim        ¦  Bike         ¦ Run
40. Cavedon Gilbert     4:18.09,0  28.42,7   MD-S1u  16.    48.56  152. ¦  2:11.38  50. ¦ 1:17.34   14.
82. Morel Philip        4:31.39,5  42.13,2   MD-CPu  36.    43.27   65. ¦  2:08.53  24. ¦ 1:39.18  154.
150.Lamard David        4:54.56,5  1:05.30,2 MD-S1u  71.    57.55  242. ¦ 2:21.35  127. ¦ 1:35.26  129.

OVERALL Medium Femmes (77 classées)
Rang Nom . . . . . . .  Temps      Retard    Catégorie      Swim        ¦  Bike         ¦ Run
34. Bongard Judith      5:13.04,3  55.34,9   MD-CPd  25.    52.14   47. ¦  2:36.53   37.¦ 1:43.56   29.

Dimanche matin les conditions s’annoncent assez bonnes, ciel un peu couvert mais pas menaçant, eau du lac à 21 degrés, par contre la rosée a rendu le parc coureurs glissant et légèrement boueux. Mini footing de réveil musculaire avec Phil et David, passage aux toilettes et direction le bord du lac.

Mon départ est à 8h40 juste après les élites (8h30) et avant les femmes (8h50). Le départ se fait au large, dans l’eau. Beaucoup de place et peu de bousculade au départ. Le parcours natation consiste en un grand rectangle très bien signalé. Je nage seul. Pas grand chose à signaler si ce n’est que mes lunettes me faisaient mal et que j’étais content de finir mon calvaire. Je sors en 48:56, au milieu du pack.

La partie vélo, consistait en un aller et retour le long du val Maggia, je n’avais pas reconnu la route, mais Phil l’avait fait et nous avait donné une assez bonne explication. C’est assez roulant sur 30 km puis une petite ascension sur 3km suivi d’un passage en faut plat montant avant de finir avec une montée sur 2km avant le turnpoint.
Malheureusement ça draftait de partout. j’avais d’assez bonnes jambes mais c’était assez démoralisant de voir autant de monde tricher. A noter qu’il y avait tout de même un ou deux triathlètes corrects qui jouaient le jeu et laissaient une bonne distance entre le groupe et eux. J’ai fait les 30 premiers kilomètres à 10-15 mètres derrière un ploton de 30 coureurs. Un arbitre est arrivé, je me dis chouette un peu d’ordre. Ben, il s’est contenté d’user son sifflet et de demander à tout ce beau monde d’augmenter les distances. Inutile de dire qu’au moment où il est allé voir plus loin, le pack s’est aussitôt reformé.
Au pied de la bosse, le groupe s’est scindé. Je ne suis pas super-bien monté.
Au turnpoint je décide de forcer l’allure,  et j’ai fait une descente d’enfer. Il y a des passages un peu limites et un peu de circulation qui rend les manoeuvres assez périlleuses. Les 30 derniers kils se feront à un rythme soutenu, je garde la meilleure position aéro possible, et essaye de rester fluide malgré le vent de face. Seul bien sur, mais j’ai l’impression d’avoir fait un bon retour. Mais bon vu que ça pougnait au retour aussi, je n’ai fait que le 61ème temps sur cette portion alors que j’ai roulé beaucoup plus fort qu’à l’aller (39ème temps). Les derniers kilomètres sont assez difficiles: j’ai mal partout, mal de selle, grosses cuisses, mal aux pieds et mal aux bras (!).

Je pose le vélo avec les jambes très lourdes, j’ai des crampes pendant la transition, je teste pour la première fois les bas de contention sur un tri (je les mets déjà beaucoup aux entraînements). Par contre mettre une paire de chausettes propres et sèches est un bonheur pour mes petits pieds fatigués. Départ laborieux…  et fourmillements dans les pieds. Je cours un kilomètre pour me rendre compte que les fourmillements sont dus à un caillou dans la chaussure. Je bouge un peu les orteils en espérant qu’il glissera à gauche ou a droite, rien n’y fait. L’arrêt s’impose. Je déchausse, enlève les chausettes et remet tout ça en place… C’est passé.
Le parcours à pied consiste en 4 boucles de 5 km. Pas génial, avec un long bout droit le long de la rivière Maggia (1.5km) qui aboutit sur un escalier d’une dizaine da marches, puis un détour par une zone artisanale, et un passage assez défoncé dans la forêt. Pour couronner le tout, une passerelle assez raide au dessus du parcours cycliste. Peu d’ombre mais deux ravitaillements.
Je trouve mon rythme de croisière vers le deuxième kilomètre. Ca ne va pas super-vite mais ça avance, je passe plein de monde, par contre j’ai la foulée lourde et je tape des pieds.

Au début de la deuxième boucle je passe David qui était averti depuis 200m par le bruit de ma foulée d’éléphant au galop. Au troisème tour c’est Judith que j’entre-apperçois alors qu’elle sort du parc vélo (en fait c’est elle qui me voit sans doute déstabilisée par les vibrations du sol après mon passage, faudra que je pense à travailler mon style en course à pied).

Dans le dernier tour, je passe Phil à l’agonie, lui aussi m’avait entendu venir…

Je finis en 4h18:09 au 40ème rang hommes. Je suis un peu déshydraté mais ça ne m’a pas affecté. Content de ma performance. A noter le niveau assez élevé de la compétition tant chez les hommes que chez le femmes.

On se retrouve tous après l’arrivée pour la séance photos. Phil est déçu, David satisfait et Judith fatiguée. Merci aux habituels supporters pour leurs encouragements.

En conclusion tri assez sympa, mais dangereux sur la partie cycliste et avec un arbitrage très poussif.

Quelques photos prises par Anton Bongard:

Judith dans la zone de pré-départ, les lecteurs attentifs noteront que Judith ne portait PAS son top rouge (bon elle portait pas la tri-fonction du Rushteam non plus, mais ça c’est encore une autre histoire…)

Passages assez roulants avant la dernière bosse:

L’ascension finale:

Passages scabreux à négocier, difficile quand la voiture en face coupe le virage:

Le sentier de la soif (Monsieur Lamard, un avertissement pour fermeture éclair ouverte trop bas):

Phil avant de péter (ben oui après il rigole plus):

Les sportifs boivent Rivella:

Les vainqueurs du jour:

Allez, je m’en vais conter mes misères ticinese…

Avant course parfaite: chouette déplacement en train dès vendredi matin, soleil “en veux-tu en voilà”, impressions de vacances… J’ai vraiment envie de me faire plaisir dimanche et terminer la saison en beauté! Reco du parcours à pied avec Judith le samedi matin et du vélo (Val Maggia) l’après-midi. Il y a une montée costaud au milieu de ces 80kils de longs faux-plats qui semblent taillés pour moi!

Jour J. Je me sens d’attaque. Nous sommes une petite centaine en élite à prendre le départ en bonnet rouge pour les 2’500m de natation dans les eaux claires du Lago Maggiore. Il y a du beau monde au départ pour le dernier évenement “tri” de fin de saison, les 10 premiers descendront même sous les 4h au final! Départ “en douceur”, les 500 premiers mètres faisant office d’échauffement. Après 1 kil, j’accélère progressivement et nage dans les bulles d’un bonnet blanc (mais d’où sort-il celui-là?) qui me dépasse à ce moment là. Très bon choix tactique car même s’il zigzague quelques peu, il me permet de passer un petit groupe et de sortir de l’eau en bonne position (35ème, 43’27).

Bonne transition et j’enfourche le vélo pour une folle remontée, passant en revue pas mal de monde. Faux plat montant, vent dans le dos, le compteur qui descend rarement sous les 40km/h, je me sens vraiment en grande forme. Un p’tit sourire pour la télé tessinoise qui filme “porte du van ouvert” et c’est parti pour les montée. Je passe Florian au pied de la bosse au 30ème kil et malgré les 10% sur 3 kils les jambes tournent toutes seules! Avant le U turn au sommet, je vois 2 pelotons qui descendent roues dans roues: pas d’illusion à me faire, ce sera impossible de revenir seul. Au sommet, l’affichage datasport affiche “16ème” (12ème temps sur les premiers 40 kils). Il y a un air de “VW Circuit” à savoir que je suis le premier triathlète parmi les “viennent-ensuite” à rouler seul… Descente assez prudente, en croisant les autres concurrents, je vois que j’ai creusé de très gros écart à la montée, pas de soucis à me faire pour le retour: personne de me reviendra dessus! Et puis “gaz” sur environ 10 kils de faux plat descendant … jusqu’au moment où j’ai la (très) mauvaise surprise de voir un train d’une dizaine de triathlètes me passer à plus de 50km/h . Il y a des moments où j’ai vraiment envie de tout bâcher, et là, c’en était clairement un! Je reste dans le groupe pendant quelques minutes à 7m (je veux dire 5m!, oups non, 3m comme tout le monde…) jusqu’à ce qu’un relais “supersonique” nous dépasse beaucoup plus vite (encore!). Trois d’entre-nous produisent un très gros effort pour le garder à distance, le groupe “explose” (yeees!). Contre-partie: je fais 15 bornes à un rythme trop important pour moi sur un longue distance. Je pose le vélo en 17ème position (15ème temps vélo, 37.2 km/h de moy). Comme Gilbert, je suis vraiment surpris de la différence de classement pour le parcours cycliste: à l’aller, sans forcer (avant que les pelotons ne se forment): 12ème; au retour en me faisant vraiment “mal”: 28ème…cherchez l’erreur! Je trouve vraiment désolant que le drafting s’impose sur du “long” alors qu’il était encore très récemment confiné aux “distances olympiques”…

Transition expresse, je part assez tranquillement (4’15 au kil) mais dès le 3ème kil, les jambes deviennent très lourdes… Florian me passe, il n’a pas l’air au mieux non plus (il abandonnera malheureusement au 3ème tour) J’essaie d’allonger la foulée mais rien n’y fait! 1er tour bouclé en 21’31, l’objectif “1h25” pour les 20 bornes va être difficile à tenir… 6ème kil: début de crampe au mollet gauche, immédiatement suivi par le mollet droit. Je ralentis et boucle le 2ème “5km” en 24’30, c’est le début de la fin… Tout le monde me double, il y beaucoup de monde sur le parcours mais même ceux qui ont 2 tours de retard me passent à côté sans que je puisse accélérer. J’ai mal aux jambes, je n’avance plus, il fait chaud… Chaque ravito est une excuse pour marcher longuement. 3ème boucle en 25’34, je ne suis pas sûr de pouvoir être “finisher”… Dans le dernier tour, j’atteint même “l’exploit” de franchir la barre des 6 min au kil pendant 2 kils avant que Gilbert-la-fusée ne passe à côté (mince, il m’a mis 10 minutes!). Allez, plus que 3 kilomètres, je parviens tout de même à accélérer (le terme est peut-etre mal choisi) pour terminer le tour en 27’41, soit 1h39 de souffrance en càp et 4h31 au total (36ème).

A l’arrivée, le contraste est saisissant avec Gilbert qui est tout à la joie de sa magnifique course. On encourage David et Judith et puis quelques photos plus tard, retour à l’hôtel. Avec Agnieszka on reste encore la soirée afin de profiter d’un lundi sous le soleil du Tessin!

Au final, vraiment déçu d’avoir gâcher un magnifique début de tri (nat et vélo) par une càp catastrophique. Je n’arrive pas vraiment à m’expliquer cette contre-performance alors même que je me sentais vraiment bien quelques minutes avant. Je ne pense pas qu’une vingtaine de minutes en léger sur-régime en vélo puisse autant s’en ressentir… De plus, j’ai l’impression de bien “tourner” à pied (hors tri!) ces derniers temps… Bref, ça va encore “cogiter” un peu dans ma p’tite tête!

Prochain objectif: Lausanne Marathon!

Philip

Y a quinze ans: même circulation et parcours de peu d’attrait à vélo, indifférence totale du public.

Quand on connaît un peu le Tessin et ce qui s’y cache en matière de point de vue, on peut vraiment s’interroger sur la bonne volonté des organisateurs…

Mais qu’êtes-vous alllés faire dans cette galère?

C’était pas une galère, le cadre est encore assez sympa et sur le papier la course semblait sérieuse.

Pas facile de trouver un moyenne distance en fin de saison, ceci dit il y avait quand même des spectateurs sur le parcours, bon c’est pas Lausanne mais mieux que St-Raph où tu avais vraiment l’impression de faire ch*er les gens.

J’ai fait 4 MD (Vouglans, Morat, St-Raphael et Locarno), Vouglans sort du lot: vraiment top, les autres se valent. Le problème de Vouglans est qu’il est à la même date que Lausanne.

voici mon recit

j’avais decider de finir ce LD aussi frais que possible alors qui va piano va sano

8h40 c’est parti pour les seniors 1 (pas de coup dans l’eau contrairement a Geneve) tout se passe bien sur 1kl et là les 1eres fusees feminines me depassent…

au bout de 45m dans l’eau un besoin de faire pipi se ressent mais pas question de faire dans la combi …je sors en 57′ soit 1 temps passable pr moi et j’enleve la moitie de la combi pour aller vers un arbre…

mais la j’en ai bien pr 1m (j’ai plus de pression) apres j’enfile mes chaussettes casques et chaussures et c’est parti pour 80km de velo je rattrappe assez vite des concurrents …

mais la  surprise ils restent dans les roulettes…..apres 1 temps de reflexion et apres avoir regarde ou sont les arbitres je decide de faire la même chose  tout en prenant des relais(ça s’appelle l’intelligence de course) arrive au turnpoint et fait la descente a bloc pr pouvoir a nouveau m’arreter poir un nv besoin pressant et hop le groupe me repasse a tte vitesse la j m dis que je vais essayer de les rejoindre seul… je fais env 7km seul face au vent et n’arrive pas a reprendre 1m je me retourne et la nvlle surprise un peloton d’au moins 25 coureurs….je me remets dans les roulettes tout en m’hydratant regulierement

arrive à la transition qui se passe à merveille et hop c’est parti pr 4*5km de cap cela va assez bien,  apres 1 tour j’entends la foulee elephantesque de Pachyderme Gilbert qui me depasse comme un elephant en trompes ….pas  la peine de m’accrocher je continue mon bonhomme de chemin tout en me ravitaillant a chaque tour je regarde ma montre et j  vois que je vais descendre sous les 5h moi qui pensait mettre entre 5h et 5h15 j’arrive finalement en 4h54′ frais comme un lapin

j’aurai bien fait 2 tours de plus…

finalement sans me mettre de pression suis assez content du resultat

le plus dur fut les bouchons au Gothard…

et une pensee emue pour la batterie à Gilber qui a rendu lâme en arrivant à la maison ouf

Magic

Il faut que je t’enseigne la technique de l’éponge…
Les initiés comprendront .

Celle de l’éponge qu’on rammasse parterre et dont on s’asperge la tête qud il fait trop chaud ?

Ouaip! avec une surprise à la clé…