Forum › Récits de courses › La Forestière
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29/09/2009 à 16:57
Ce dimanche 27 septembre, je me retrouve donc à Lamoura: une heure de route d’Ecublens pour participer à la course 100km de la Forestière. Cette épreuve VTT de grande envergure comporte en effet plusieurs parcours différents: 100, 75 ou 55 en course, et 85, 75 ou 55 en randonnée.
Ambiance sympa déjà à la remise des dossards: un grand buffet à disposition avec café, thé jus d’orange et autres victuailles.
On nous place sur le sas de pré-départ en fonction de nos dossards (je suis tout derrière comme je fais la course pour la première fois), le vrai départ à lieu au centre du village 500 mètres plus loin.
On doit être environ 450 à s’élancer à 8 heures, le temps est agréable et le sol a l’air sec.
300m de course, et là c’est la grosse surprise: un énorme talus dans un pâturage à gravir. Forcément ça bouchonne et il faut monter à pied.
On nous fait faire une première boucle de 20km pour repasser par l’aire de départ. Il y a pas mal de monde, et il faut un peu se faufiler, je prends mon mal en patience, de toute façon ça me permettra de partir tranquille. Il y a déjà eu de jolies petites montées essentiellement sur des chemins. Par contre il semblerait que le sol soit pas mal boueux et très glissant. je repasse la ligne après environ une heure…
En fait cette première boucle est de loin la partie la plus facile de la course. Le reste sera une succession de montées glissantes dans la boue et les cailloux, de belles descentes essentiellement sur single trails, de traversées de pâturages défoncés par le passage des vaches et de petites sections sur le bitume.
Le parcours est absolument magnifique mais extrêmement fatiguant. De plus, je me suis un peu loupé avec mon choix de pneumatiques, mais surtout j’avais surgonflé de peur de percer sur les cailloux. En fait ça a été la galère dans toutes les montées: pas de traction et la roue qui patine sur chaque caillou.
Ça ne vas pas trop mal jusqu’au 60ème, mais la suite a été une vraie galère. De plus les descentes les plus techniques se situent dans la deuxième partie de la course. Je finis à la ramasse le dos en miettes.
Il faut dire que depuis le Grand Raid, je n’ai plus fait grand chose; j’ai été pas mal pris par le travail ce qui m’a empêché de continuer à m’entraîner. Le premier termine en 4h11, je finis misérablement en 6h04 , 122ème sur 427 classés.Quelques impressions:
– Bien que le parcours soit un peu plus court et avec moins de dénivelé que le Grand Raid (100km pour 2200m contre 120km pour environ 5000m) je l’ai trouvé beaucoup plus cassant. Au Grand Raid, c’est essentiellement de longues montées, où il est facile de prendre son rythme, à la Forestière rien de tout cela: ça monte ça descend, ça tourne, bref on ne s’ennuie pas.
– Ce n’est pas les Alpes, mais le parcours est vraiment bien. Très belle vue sur le massif, beaucoup plus de sentiers que sur le Grand Raid. En fait plus VTT que raid.
– Très bonne organisation, un excellent fléchage, pas mal de ravitaillements et étonnamment, pas mal de spectateurs.
– Bon ravitaillement à l’arrivée, repas offert (pas testé), possibilité de nettoyer son vélo, parc sécurisé.
– Retour en bus au départ gratuit, transport des vélos dans de bonnes conditions (vélos protégés dans un semi-remorque).
– Tout ça pour la modique somme de 46 à 50 Euros (suivant la date d’inscription).A refaire, mais peut être en rando la prochaine fois: Pas de prise de tête et arrêt photo…
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01/10/2009 à 07:23
Effectivement belle course, un final où bizarrement il ne faut pas être en forme pour les montées, mais juste pour ne pas se fracasser dans les descentes glissantes.
La dernière fois, l’ai faite avec Christophe, inscrit en randonnée, sans temps, on est parti à fond et on s’est retrouvé devant tranquille – c’est à dire sans trop de monde, mais bien dans le rythme- toute la course, avec une réparation de rayon et une monstre cassée de gueule pour Christophe, on a fini, il me semble aux alentours de 4h30 ou un peu moins. Le terrain était sec pour une fois et cela change énormément pour cette course où l’humidité sur les pierres blanches jurassiennes est un véritable défi d’équlibre. L’avait également fait avec un autre copain, il y a une quinzaine d’années, premier VTT sans fourche, chaussures de salle et cale-pieds, crevaison, pluie continuelle et là ce fut 8 heures de courses.
A préciser tout que le départ est loin de l’arrivée – ou l’inverse – est que selon l’endroit où moisit la voiture, on fait un joli tour de car pour la rejoindre.
Ambiance décontractée, beaux ravitaillements avec saucisson et fromage pour la randonnée.
Bon Gilbert: Iron Bike l’année prochaine ??? Bien casse-pattes et niveau “suisse allemand”, elle donne pas mal. On est même bénit par les moines d’Eisiedeln au départ: c’est pas beau ça?
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01/10/2009 à 07:29gilbert wrote:Le parcours est absolument magnifique mais extrêmement fatiguant. De plus, je me suis un peu loupé avec mon choix de pneumatiques, mais surtout j’avais surgonflé de peur de percer sur les cailloux. En fait ça a été la galère dans toutes les montées: pas de traction et la roue qui patine sur chaque caillou.
T’aurais pu donner un petit coup “d’ongle ” sur ta valve et le tour est joué non? Dégonfage maison, pression au pif, hardi petit.
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01/10/2009 à 09:17Guillaume Tell wrote:gilbert wrote:Le parcours est absolument magnifique mais extrêmement fatiguant. De plus, je me suis un peu loupé avec mon choix de pneumatiques, mais surtout j’avais surgonflé de peur de percer sur les cailloux. En fait ça a été la galère dans toutes les montées: pas de traction et la roue qui patine sur chaque caillou.
T’aurais pu donner un petit coup “d’ongle ” sur ta valve et le tour est joué non? Dégonfage maison, pression au pif, hardi petit.
En effet j’aurais pu, et je l’ai regretté. Plus très lucide sur la fin.
L’année prochaine c’est pas ironbike mais ironman. On peut pas tout faire…
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