Forum › RĂ©cits de courses › IronMan Roth
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13/07/2008 à 15:14
Un grand bravo Ă Philip qui vient de terminer l’IM en 9h 57min 22s
. Pour les rĂ©sultats dĂ©taillĂ©s voir ici. Puis cliquer sur le nom pour les temps de passages. (P-A et David sont Ă env. 20km de cĂ p maintenant).Gilbert n’a pas pu prendre le dĂ©part (Ă cause de sa fièvre?)… dommage

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13/07/2008 à 18:05
FĂ©licitations aussi Ă David, arrivĂ© en 11h58’10”
pour son 1er IM,
et Ă P-A, qui vient d’arriver en 12h15’30” environ (le temps officiel n’est pas encore affichĂ©).En primeur, mĂŞme une photo enregistrĂ©e en direct de la webcam d’arrivĂ©e (il faut enlever 1h20′ au temps, c’est celui des pros partis plus tĂ´t):

Manque plus que le récit détaillé des athlètes oranges!!!

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13/07/2008 à 18:09
12h15’23” officiellement (rem: il fallait enlever 1h10′ et non 1h20′)
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13/07/2008 à 18:09
BRAVO Ă tout les 3
C’est super
sandra
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14/07/2008 à 20:15
En attendant les récits de courses, les résultats:
IronMan Roth (2048 classés)
223 Morel Philip 9’57’22
NAT 1’00’53 (251)
T1 03’55 (397)
VELO 5’07’34 (138)
T2 01’54 (109)
CAP 3’43’08 (507)1463 Lamard David 11’58’10
NAT 1’22’40 (1749)T1 08’04 (1564)
VELO 6’04’37 (1462)
T2 04’25 (958)
CAP 4’18’25 (1286)
1576 Besse Pierre-AndrĂ© 12’15’23
NAT 1’04’32 (479)T1 08’29 (1646)
VELO 5’59’54 (1353)
T2 05’41 (1396)
CAP 4’56’50 (1798)
DNS Cavedon Gilberta+
Philip
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14/07/2008 à 20:15
Avant la course:
Gilbert malade, Philip concentrĂ© sur le moindre dĂ©tail et David stressĂ© pour sa première participation, cette course va ĂŞtre dure d’autant plus que lors du briefing mĂŞme les organisateurs nous prometttent des conditions dantesques. Pour ceux du Rushteam, pas de quoi s’inquiĂ©ter, on s’Ă©tait entrainer Ă de telles conditions dimanche passĂ© Ă PrĂ©verenges !
Dimanche matin 3h50 rĂ©veil, 5h30 check-in. Malheureusement Gilbert est trop malade et devra renoncĂ© Ă partir, c’est vraiment navrant. 7h00 dĂ©part de Philip que je ne reverrai plus ! il est dĂ©cidĂ©ment trop rapide !
7h20 c’est au tour de David 10 minutes avant moi. La natation se fait dans un canal, un grand aller-retour. Sortie de l’eau sous la pluie, je dĂ©cide de mettre mes jambières pour le vĂ©lo, je serai un des rares Ă ne pas avoir froid ! Premier passage au Solarberg, c’est comme au tour de France, il faut se faufiler Ă travers les spectateurs. Au deuxième tour les spectateurs sont moins nombreux, les pros sont dĂ©jĂ passĂ©s !
DĂ©part Ă pied, j’ai mal au dos, aux jambes, mais je suis certain de terminer, alors il faut simplement ĂŞtre patient! La ligne d’arrivĂ©e sera après 12h15 de course!
Maintenant j’attends simplement cette nuit pour voir qui s’inscrira sur Klagenfurt 2009 ! -
14/07/2008 à 21:46
Il y a 2 ans de cela, je terminais un rĂ©cit de course par « plus jamais un ironman… ». Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien…
Mieux préparé, tant au niveau physique que mental, j’aborde ce défi avec l’expérience de la course de Zurich en 2006. L’objectif, lui, n’a pas changé : descendre sous la barrière des 10h. L’ironman, ça fait depuis mon premier tri en 1998 (un mini !) que j’y pense secrètement, et Roth sera ma seconde course sur cette distance.
Une prĂ©paration sur 6 mois rondement menĂ©e avec un poil plus de volume (env. 12h par semaine), et beaucoup moins d’intensitĂ© qu’il y a 2 ans ; 140 km de nat, 4’500 bornes de vĂ©lo et 780 km Ă pied, voici pour ce qui des chiffres ! VoilĂ ce que j’emmène avec moi comme entraĂ®nements Ă Roth, en Bavière en compagnie de Gilbert, David et Pierre-AndrĂ©.
Les deux jours précédents la course donnèrent des signes avant curseur de ce qui nous attendraient : pluie, vent et un froid à nous faire oublier que nous sommes au mois de juillet ! Rincés jusqu’à la moelle pour le check-in, les repérages, la visite du triathlon expo, bref, il faut une bonne dose d’optimisme pour espérer le soleil pour la course ! Après un dernier plat de pâtes la veille, dodo dès 20h ! Au réveil (à 3h50 !), Gilbert n’est toujours pas au mieux de sa forme et décide sagement de ne pas prendre le départ ; nous somme tous désolés pour lui. P’tit déj et en route pour la zone de départ sous une pluie battante.
7h, c’est parti pour une journée de sport à se battre contre le chrono, contre soi-même, contre les éléments… Je pars tranquillement dans le canal Main-Donau pour ces 3.8km et trouve rapidement un bon rythme de croisière. Sorti de l’eau en 1h00 (1’34/100m), c’est le moment de retrouver mon sac numéroté avec mes affaire de vélo. Au vu de la pluie et du froid (14 degrés toute la journée) j’opte pour l’option « coupe-vent manche longues » par-dessus la trifonction.
Il faut faire abstraction des conditions météo lorsqu’on part pour 180 bornes à vélo sinon, c’est la déprime assurée… Le parcours cycliste n’est pas si plat que le veut la légende urbaine avec énormément de petites bosses et multiples relances (au total 1500m de dén. pos.). Premier tour « en dedans » sur les bases de 5h. La montée du Solarberg est vraiment impressionnante avec ces dizaines de milliers de spectateurs qui ne s’écartent qu’au dernier moment ; attention à ne pas se laisser griser ! La pluie redouble de violence et j’essaie toujours de suivre mon plan de marche « alimentation » au plus près, mais ce n’est pas évident de boire et manger autant dans ces conditions ! Les descentes se font avec une extrême prudence et certains sont plus casse-coup de d’autres ! A une quarantaine de kilomètres de la fin, le vent à la mauvaise idée de se lever. Inutile de préciser qu’il souffle de face ! Coup de barre après 160km, je ralentis et me prépare à affronter le marathon. Je pose le vélo en 5h07 (35km/h).
Le juge de paix de l’ironman : le marathon ! Je suis exactement dans les temps que je m’étais fixé et dois courir en 3h45 pour descendre sous le 10h. Courir en souplesse, ne jamais forcer l’allure, tels sont les maîtres mots jusqu’au semi (1h51). Le parcours est étonnamment vallonné pour un marathon, sauf évidemment les 20 kils en ligne droite au bord du canal ! Mon genou droit commence à me faire souffrir Le rythme baisse dangereusement vers le 27ème (soit exactement au même moment qu’il y a 2 ans à Zurich !) et j’ai de la peine à positiver. La prise de conscience se fait lorsqu’il me reste 12 bornes à courir en moins d’une heure. Ce serait vraiment trop bête d’échouer si prêt du but. Plutôt que de lâcher prise, je tente d’accélérer, et Ô Surprise, j’y parviens ! Je suis dans un état second et à 5 kils de l’arrivée, je sens que je vais y arriver ! 3h43 et, au final, 9h57 ainsi que beaucoup d’émotions.
A bientĂ´t, pour de nouvelles aventures, Ă Klagenfurt en 2009 !
Philip
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15/07/2008 à 19:49
Hello pr mon 1 ironman
je m’etais fixe tout simplement de finir en bon etat tt en essayant d’etre sous les 12h
ma 1 impression c’est que helas c’est quand meme du sport business
retrait des dossards pas de carte d’identite no dossard et 15 euros pr la pasta (qui fut vraiment + que mediocre)lendemain j prend ma carte et la pas besoin de la montrer et impossible de recuperer les 15 euros

Dimanche arrive le jour j depart Ă 7h20 pr moi, apres env 1h dans l’eau,je commence a avoir froid et qques problemes de vessies
je sors de l’eau en 1h22 et me change completement en cycliste pour les 180bornes et la j ai tt de suite froid aie ca va etre long…. tout les 30kmj dois m’arreter pour une pause pipi…
la 1 montee du solarberg est digne du Tour de France
la2 y a cp moins de monde eh oui ils sont surement aller voir Phil notre supersonic
je n’avance pas a velo et suis content de terminer ce calvaire 6h04 avec les pauses pipi PA est alle +vite que moi a velo bravo

suis finalement content d’entamer le marathon en gerant avec le polar
jamais en dessus de 150 puls finalement j’arrive a courir tout le long tout en me
boostant pr les 6 derniers km pour etre en dessous de 12h ouf

11h58m et 10s je pense pouvoir gagner 30m sur le prochain IM
mais quand? vu les prix et la vitesse a laquelle les gens s’nscrivent.
ps c’est plus facile qu’un marathon pr la recup Magic
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16/07/2008 à 08:21
Remarque, en catĂ©gorie Iron Prostate t’aurais pu faire un bon classement.
Un EMS Iron Tour, suis sĂ»r qu’on sortirait du sport buisiness qui semble bien dĂ©testable effectivement, ça vaudra jamais les bonnes courses de montagnes avec ravito dans les boilles de la chère et tendre muette. Mais bon, le dĂ©fi reste bien tentant, ça se comprend aisĂ©ment.
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25/07/2008 à 07:05
De retour de vacances, je peux vous livrer mes impressions.
Je n’Ă©tais pas du tout en Ă©tat de participer Ă un Ironman ni mĂŞme Ă la moindre course. La dĂ©cision de ne pas prendre le dĂ©part fut dure Ă prendre mais je ne la regrette pas. J’avais quand mĂŞme la larme Ă l’oeil en regardant le dĂ©part depuis la berge. Bravo Ă nos trois finishers et surtout Ă Phil qui a su aller puiser au fond les dernières resources pour finir selon ses objectifs.
Pour avoir vu les deux facettes d’une course format “226”, je peux vous dire que le cĂ´tĂ© mercantile est nettement moins poussĂ© Ă Roth que sur le circuit Ironman. Question organisation c’est un peu mieux sur Ironman mais je me demande si cette impression n’est pas due aux très mauvaises conditions mĂ©tĂ©o qui ont tout rendu un peu moins attractif…
Quelques photos:

La veille du dĂ©part. On pose les vĂ©los et on reconnait les lieux. Encore la tĂŞte des vainqueurs…
Une heure avant le dĂ©part… Froid et dĂ©trempĂ©.
Manchettes ou jambières ?
Petit en-cas…
David au départ
Le stress avant-course…
Gros avantage de Roth: peu de bousculade au dĂ©part (il me semble qu’on voit PA sur la photo)A+ Gilbert
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