Ironman Germany

Forum Récits de courses Ironman Germany

  • Hello,

    A la veille de la course, les choses se precisent:
    – Il fait une chaleur etouffante (35 degres)
    – Le port de la combi est interdit en natation.
    – Pas de ventilation dans la chambre d´hotel, et en plus les fenetres ne s´ouvrent pas.

    C´est pas demain qu´on battera les records. On sue, on sue…

    A plus.

    Gilbert, PA, Christophe, et Adam en visite

     

     

  • Voilà les excellents résultats de nos trois ironmen:

    Gilbert: 10h 01min 10sec

    Christophe: 10h 36min 05sec

    P-a: 12h 08min 56sec

    Encore bravo à tous

    Les récits de course suivront…

    Daniel

  • Le récit de la course de Gilbert, depuis un cafe Internet à Francfort:

    Il a fait extrèmement chaud à Francfort dans les semaines qui ont précédé la course, ce qui fait que la température de l’eau est bien au dessus de la valeur limite autorisant le port de la combi. En 20 ans d’Ironman en Europe, c’est la première fois que la combinaison est interdite.
    Par contre, il a plu fortement la veille de la course, et on annonce de fortes pluies pour le jour de la course. Pas de combi, de la pluie… Tout à coup, on est moins motivés.

    On prend le bus le matin autour de 5h30 pour arriver sur place à 6h00. On est tombé sur le bus des pros. Toutes les têtes d’affiche sont du voyage: Cameron Brown, Timo Bracht, Nordman Stadler, Stephan Vockovic, etc… On est vraiment tous à la même enseigne…

    Le départ se fait dans l’eau, comme je redoute toujours ce moment, je me place à l’autre extremité de la ligne qu’il faut rejoindre en nageant. Bon choix: peu de monde, donc de peu de problèmes.
    Départ: Tout se passe pas trop mal jusqu’à la première bouée, là sa ce bouscule un peu mais rien à voir avec le VW circuit.
    Par contre après c’est un peu la catastrophe, je me trompe pour le deuxième tour ce qui me coute un peu de temps, j’ai de la peine à trouver mes appuis, mes lunettes prennent l’eau, le bonnet me fait mal à la tête. Je sors de l’eau très, très loin de tout le monde…

    Il pleut. Transition assez rapide, j’avais mis les chaussures sur le vélo. Par contre je ne vois rien avec mes lunettes pleine de pluie. Il faudra une dizaine de kilomètres pour que cela s’arrange. La pluie augmente, on va même se ramasser un orage avec de la grêle, heureusement cet orage marque la fin des hostilités, et la route sèche assez rapidement.
    Le parcours est extraordinaire, facile mais jamais ennuyeux, quelques petites montées mais rien à voir avec l’Ironman à Zürich. Il y a même un secteur pavé, facon Paris-Roubais: sa secoue de partout, mais il y a la même ambiance que dans la vraie. Plus loin, “Heartbreak hill” une petite montée de 1000 mètres avec une ambiance digne de l’alpe d´Huez.
    Les sensations sont bonnes, je fais un bon vélo en moins de 5h10 (estimation, on n’a pas encore les temps intermédiaires).

    Le soleil s’est découvert et il commence à faire très chaud, on dépasse les 30 degrés. Lors de la transition, je me fais mettre de la crème solaire. Je pars en course comme un avion. Les sensations sont bonnes, je m’étais fixé comme objectif de courrir en 3h15, mais je pars (à nouveau) beaucoup trop vite… 4:12, 4:15 au kil. Au bout de 4 kils j’arrive à me stabiliser sur 4:30. Malheureusement, je vais très vite faiblir. Je ralentis irrémédiablement. 4:45… 4:55… 5:05… 5:15, je continue à courrir mais le forces s’en vont. Je passe Christophe, on discute un peu, plus tard P-A, on s’échange quelques mots… Vers le 30ème j’ai de nouvelles jambes. Je peux faire deux kilomètres sur un meilleur rythme, mais ce sera de courte durée. Malgré tout, peu de monde me dépasse, et je continue à doubler. Deux kils avant l’arrivée, on commence à sentir l’écurie: la douleur et la fatigue est oubliée, et je cours à nouveau comme un cabri. Je passe la ligne -heureux- en 1h01:10. Je suis autour des 190ème au scratch et 36ème de ma catégorie.

    J’aurais pas réussi à passer sous les 10 heures, mais je n’en suis pas trop loin. Physiquement, je suis à nouveau complétement détruit: je n’arrive plus à descendre les escaliers, se relever d’une chaise est un effort surhumain.

    Deux semaines de repos me feront du bien…

  • Une petite imprecision dans le recit de Gilbert.

    Enfin un vrai ironman, sans combi. C est tellement plus agreable dans l eau, meme si les temps sont moins bons (8 minutes de plus environ). Sinon c est correct.

    Maintenant il faudra trouver un prochain defi.

  • Coucou les athlètes,

    Bin aujourd’hui les jambes font encore mal au sortir du lit… le contraire serait d’ailleurs bien surprenant.

    En résumé : hormis la chaleur qui n’est pas mon alliée, cette course fut fort sympa!

    Avec un entraînement natation minimaliste, je barbotte tranquillement mes 3.8km et sors dans la masse. J’enfile enfile le casque et c’est parti pour 180km de bicyclette.
    Route humide et fortes averses orageuses sont de la partie, 1ère boucle de 84 km tournée en 2h12′ avec un cardio calé tel un métronome autour de 150. Le soleil, la chaleur ainsi que quelques soucis techniques font leur apparition dans la deuxième boucle. Le boyau avant ne tient plus l’air… j’attends d’être presque sur la jante pour regonfler en espérant que ça tienne jusqu’au bout. 20 km plus loin à nouveau sur la jante, il faut se résoudre à changer de boyau!! La manip prend qq. minutes, pendant ce temps ça défiles, ça défile ;-(( mais quel plaisir d’avoir à nouveau un pneu avant qui tient les 10bars… le rendement est quand même autre qu’avec un pneu plats qu’il faut regonfler tout les 20 kils avec lequel tu crains de déjanter dans chaque virage!! Malgré cela, je boucle mes 180 km en moins de 5h. J’aimerai d’ailleurs bien pouvoir échanger mon marathon contre 2 boucles supplémentaires à vélo…

    Transition et ça repart pour 4 boucles en plein soleil par plus de 30°C.
    Départ lent 5’10-20″ au km… 2 boucles gérées à ce rythme en prenant soins de boire, mettre des glaçons sous le bob et la trifonction ;-)
    Je suis confiant et me dit qu’à ce rythme je tiendrai encore 2 boucles. Au milieu du 2ème tour des crampes d’estomac surviennent… plié en 2 je suis content de faire quelques arrêts!
    Le quatrième tour est entamé, plus que 10km… mais lorsque la boisson ne passe plus, que l’on vomis plus que l’on boit c’est galère. De plus les jambes commencent à faire bien mal.
    Je me traîne alors de ravitaillement en ravitaillement usant de la glace et des éponges pour me rafraîchir, je marche 3km craignant la survenue de malaise… (ouais, chris ne support pas bien la chaleur et à déjà donner dans ce registre…) C’est seulement à 1.5 km de l’arrivée, sentant l’écurie et me réjouissant d’étreindre ma bien aimée que je relance la vapeur. Ligne franchie après 10h36 de course dont beaucoup trop en plein soleil par une chaleur étouffante !

    Malgré un marathon laborieux, je suis très content d’avoir relever ce beau défi.

    Un grand merci à Luce, Joe et Adam ayant fait le déplacement de Frankfort pour nous soutenir.

    A bientôt,

    Chris

  • Quelques photos de notre périple…

    Chris a les oreilles bien au chaud

    Gilbert carbure au Redbull

     Mais c’est une photo de Paris-Roubaix, en plus ça drafte presque

     

     

     

     

  • Eh oui, ils sont tous arrivés…

     

     

  • En plus des 3 trois inscrits du Rushteam, il y avait un équipe de
    Morges (Cycles Dotti) qui logeait dans le même hôtel. Voici leurs
    performances:

    • Greg Donovan 9h22:08 – 39 scratch – 1er M40
    • Fred Duboux 9h37:55 – 84 scratch – 17ème M35
    • Thierry Annen 10h26:11 – 337 scratch – 97ème M35
    • Cyril Mutzenberg 11h37:45 – 843 scratch – 229ème M35
    • Christophe Golfetto 11h52:08 – 974 scratch – 266ème M35
    • Ronny André 12h28:42 – 1228 scratch – 206ème M30

    A noter que François Cruchon (le François de François Sports) était
    aussi présent et a terminé dans le temps de 12h11:36 – 1106 scratch –
    89ème M45

  • Quelques réflexions post-Ironman:

    La course en général:

    • L’organisation allemande était absolument exemplaire. Pas une faille à déplorer.
    • Pas un seul véhicule sur tout le parcours. On avait la route à
      nous seuls. Chaque accès au parcours était sévèrement gardé par un
      officiel ou la police.
    • Un nombre incroyable de volontaires tous dévoués et sympathiques.
      “Pouvez-vous me metre de la crème solaire sur le dos Mademoiselle? –
      Merci!”
    • J’avais trouvé Zürich assez pingre, et finalement assez cher en
      comparaison de ce qui était offert. Là je dois dire que les 550 Francs
      sont (presque!) justifiés.
    • Public génial sur tout le parcours. On applaudit tout le monde du premier au dernier.
    • Plein de masseuses à disposition pour soigner nos pauvres jambes fatiguées à l’arrivée. En plus pas d’attente.
    • De la bière à l’arrivée. Attention pas que de la bière sans alcool!

      ça passe super-bien

    • Seul bémol, le chronométrage: l’année passée c’était Datasport
      qui s’en était occupé. Comme d’habitude rien à signaler. Cette fois,
      ils ont voulu donner ça à une autre boîte: résultat, il manque la
      plupart des temps intermédiaires, les classments par discipline sont
      faux, les certificats ont été mal imprimés, mais surtout, le nom
      affiché à l’arrivée n’est pas le bon. C’est dommage pour la photo
      souvenir. Pour 2007 j’espère qu’ils referont confiance aux suisses

    Quelques anecdotes:

    • Le samedi on a décidé d’amener les vélos sur la zone de change en
      vélo (une dizaine de kilomètres, bien vu pour tourner un peu les
      jambes). Chris en avait marre d’attendre les retardataires et décide de
      partir seul devant. Pas de chance, il suit les panneaux bleus et se
      retrouve sur l’autoroute. (Christophe: en Allemagne les panneaux bleus sont ceux de l’autoroute, il faut suivre les panneaux jaunes ou blancs)
    • Une des filles pro qui rate sa montée sur le vélo, glisse de la
      selle, et qui se retrouve assise sur la barre, puis le cul par terre
    • Le premier kilomètre sur une route au revètement mauvais, en
      descente avec un virage à angle droit. Fred Duboux se fait dépasser par
      un avion au bas de la descente… et naturellement, le type rate son
      premier virage. Mauvais départ.
    • Les allemands à vélo: des brutes sur le plat, mauvais grimpeurs,
      mauvais descendeurs, ne savent pas prendre un virage rapidement. En
      plus ils chutent…
    • Les vélos des allemands: peu importe le niveau, j’ai vu un nombre
      incalculable de lenticulaires, de Cervelo P3C (un des cadres les plus
      chers que l’on puisse trouver), des Zipp et des Xentis en veux-.tu en
      voilà… Jo (mon épouse) me disait que les plus beaux vélos n’étaient
      de loin pas les premiers.

    Ma course:

    • J’ai sans doute calé dans le marathon en raison d’une mauvaise
      alimentation: j’avais un peu mal au ventre en début de course à pied,
      et je n’avais pas envie de prendre de l’isotonique, j’ai carburé à
      l’eau et au coca. Je n’ai pris que 3 gels pendant la course à pied, et
      je n’avais pas mangé grand-chose pendant le vélo. D’ailleurs ce n’était
      pas la douleur qui me ralentissait, mais un état général de fatigue.
    • Cette fois-ci j’ai fais très attention de garder les pieds aux
      secs lorsque je m’aspergeait d’eau, afin déviter les ampoules. Peine
      perdue: mes pieds ressemblaient à des pizzas à la fin de la course, on
      voyait le sang à travers les chaussures. De plus j’ai perdu
      pratiquement tous les ongles de mes orteils.
    • Je suis détruit après un Ironman: je n’arrive plus à marcher
      droit pendant une semaine. Même après deux semaines de repos j’ai
      encore des séquelles. C’est bizarre car le soir même nous sommes tous
      allés manger au resto, et les autres ne semblaient pas avoir autant de
      problèmes à se déplacer.
    • Je m’étais fixé deux objectifs: Finir en moins de 9h50 et avoir
      un temps qui m’aurait permis d’aller à Hawaï (même si dans les faits je
      n’avais aucune intention de me rendre sur l’île mythique). Pour les
      9h50, c’est râpé, mais avec la combi j’y serais sans doute arrivé. Pour
      la qualif, ben le type avant moi dans ma classe d’age a empoché le
      dernier ticket. Je ne suis donc plus si loin…

    Autres remarques:

    • Les inscriptions pour L’Ironman Germany 2007 sont déjà bouclées après 5 jours!
    • Pour 2007 Klagenfurt est complet, et pour Zürich ça ne va 
      pas tarder. Tiens au fait, les tarifs de Zürich ont encore augmenté:
      545 Fr. jusqu’au 31 décembre, puis 620 Fr. Après tout pourquoi pas? de
      toute façon on va afficher complet, donc autant plumer tous les pigeons.

  • Qqs commentaires aux réflexions de notre iron-gilbert:

    Seul bémol, le chronométrage: l’année passée c’était Datasport qui s’en était occupé. Comme d’habitude rien à signaler. Cette fois, ils ont voulu donner ça à une autre boîte: résultat, il manque la plupart des temps intermédiaires, les classments par discipline sont faux, les certificats ont été mal imprimés, mais surtout, le nom affiché à l’arrivée n’est pas le bon. C’est dommage pour la photo souvenir. Pour 2007 j’espère qu’ils referont confiance aux suisses

    C’est datasport qui fera 2007!

    mes pieds ressemblaient à des pizzas à la fin de la course, on voyait le sang à travers les chaussures. De plus j’ai perdu pratiquement tous les ongles de mes orteils.

    moi, il me reste 3 ongles entiers

    Je suis détruit après un Ironman: je n’arrive plus à marcher droit pendant une semaine. Même après deux semaines de repos j’ai encore des séquelles. C’est bizarre car le soir même nous sommes tous allés manger au resto, et les autres ne semblaient pas avoir autant de problèmes à se déplacer.

    4 jours sans marcher ou presque pour moi, et mon mollet ne va mieux que depuis 3-4 jours, soit 1 mois après! Le VW de Solothurn 2 semaines après était vraiment une erreur à ne plus faire, ca m’a coûté 3 nouvelles semaines de repos total!

    Les inscriptions pour L’Ironman Germany 2007 sont déjà bouclées après 5 jours!
    Pour 2007 Klagenfurt est complet, et pour Zürich ça ne va  pas tarder.

    Eh bien, si Klagenfurt est déjà plein, c’est quasi sur à 100% que je ne ferai pas d’IronMan en 2007, c’est le seul parcours càp qui est sur chemin blanc (je hais le dur!) et ombragé! De plus, s’inscrire avant décembre c’est déjà tirer des plan sur la comète…

    a+ … sur des semi, et des olympiques!

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