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29/06/2014 à 13:55
Après 9h11 de course, Henri vient de poser le velo ! La moyenne de 23.6 km/h demontre bien la difficulte de ce parcours velo valonne !
Maintenant, un petit pas de course sur la promenade des anglais.
Go Henri !!! -
29/06/2014 à 19:47
Bravo Henri! Finisher en 14h53! Les conditions ont du être hardos!
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29/06/2014 à 20:42
Bravo Henri!!! Respect!!!
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30/06/2014 à 06:30
Bravo Henri.
Nice c'est plus que valonné !
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01/07/2014 à 21:26
Bonsoir,
un petit récit de course après avoir avalé l'humiliation de cet IM râté
.Après 9 mois d'entraînement (principalement seul -> "during an Ironman you are alone"), je me retrouve vendredi après-midi dans l'ambiance des veilles d'IM.
Nice est une très belle ville et je dispose d'un appart loué via Airbnb à 10 min en marchant de la zone de change… Parfait.
Récup. du dossard, visite du village-expo, etc.. Je récupère un beau sac et fait qques achats. Repérage des lieux avec mon comité de soutien.
Samedi, dépôt du vélo et des sacs de change. Repas du soir et dodo à 8h. Pas trop d'angoisse et sommeil de bébé.
Me lève à 4h, ptidej tranquille et à 5h30 sur la zone de change. On gonfle les pneus et me voici sur la plage entre sono asourdissante et speech du maire UMP de Nice. La Baie des Anges est respendissante sous le soleil du matin. Un dernier "qu'est-ce qu'on fout là ?" avec mes voisins et accolade. Un salut de la main au comité de soutien… Un max de bonnets bleus et très peu de bonnets roses (40 ou 50 max). Une Nyonaise dans le lot (Vérène Roulin je crois).
Natation :
Un départ habituel à 6h30. Pas trop de baston. Me trouve dans un groupe assez compact sur le premier tour de 1.9 km, ce qui fait qu'à chaque bouée c'est le bouchon. Respiration en 3 voire 4 temps… Tout va bien. Sortie à l'autralienne puis on repart. 2nd split à peu près équivalent au premier.
La sortie est ahurissante : alors que nous sommes descendus par une longue et large rampe qui rejoint la Promenade des Anglais à la plage, on nous fait monter par un mince escalier rikiki. Effet entonnoir et bouchon de 5 minutes. Malgré cela, je passe par la ligne avec 1h17… Soit 1h12 pour sortir de l'eau. Va pas trop mal.
Grosse irritation à la nuque (oublié la vaseline sur le cou) alors je cherche la douche. "Ah ? mais la douche était sur la plage…" Génial
. Me rince avec des verres d'eau. Courir 500 m, chercher le sac, me changer, courir encore 500 m, trouver le vélo. J'ai du m'endormir sur le parcours car j'ai une transition si longue que je n'ose même pas en parler.Vélo :
Départ du vélo en croquant un truc (cake énergétique, on essaie des nouveaux trucs). 20 kils sur le plat ou faux plat montant puis soudain 500m à 12 % (la vache). Puis c'est parti pour 50 kils de montée (à peu près) jusqu'au col de l'Ecre. A peine je pense ça qu'il se met à pleuvoir. Au début je me dis "bah, pas grave, au contraire, c'est mieux ça que la canicule de 2011". Mais cela se renforce et refroidit au fur et à mesure de la montée. Au col de l'Ecre (à passé de 1200 m) il fait même franchement froid.
On dit que le temps au col de l'Ecre x 2 donne le temps sur le vélo. Suis à 3h20. Pas trop grave mais il fait froid. Et les conditions deviennent dantesques, déluge, vent glacé, on roule dans des ruisseaux. Les ambulances valsent dans tous les sens. Je ne compte plus les vélos abandonnés sur le bord de la route avec des restes de couvertures thermiques. Plus de 50 accidents selon les organisateurs.
Second col (Col de Vence) sur 6 km et un long bout en aller retour dans le froid et un vent déchainé très démoralisant. Je crève. "J'y crois pas
". Changement de roue et remplissage en capsule en moins de 10 minutes malgré les doigts engourdis. Plusieurs abandons à cause du froid. Les gens s'arrêtent juste pour essayer de se réchauffer. On traverse Gréolières. Ils avaient refait la chaussée au mois de Mai pour remplacer les pavés par un bon revètement bien lisse, rien que pour l'Ironman. Super. Une dizaine de chutes rien que sur ce tronçon de 50m.C'est parti pour 50 km de descente et de plat pour l'arrivée. Malgré l'altitude qui diminue, il fait toujours froid. Je tremble et claque des dents. J'en ai marre.
Arrivée en plaine. Reste encore 30 km à faire à plat. Suis dans un groupetto et nous draftons (les arbitres ont peur de la pluie) dans des températures enfin redevenues normales (>15°) avec moins de vent. La pluie s'arrête et je recommence vers l'aéroport de Nice à avoir une ombre.
Les derniers 5 kils avec mon groupetto pour se rendre compte que déjà plein de monde est sur le marathon. Certains avec 2 chouchous
. Verdict pour moi 7h30, épuisé par le froid et le vent; pas le moral. Mais on est tous à la même enseigne, n'est-ce pas ?Marathon :
Transition pénible, suis encore trempé et me voilà sur le marathon. Ca traine. 6'30 au kil dans le meilleur des cas. Impossible de décoller. Ravitaillement tous les 1.5 km très bienvenus. Surtout qu'ils sont accompagnés d'une douche car entre temps c'est plein soleil. Et la canicule + sol mouillé = sauna. Quelques centaines de mètres avec mon pote Séb. (qui a 2 chouchous de plus que moi), quelques encouragements du comité de soutien et je fais 3 tours en trottinant de plus en plus lentement. Le dernier tour se fait en marchant dans la peine et la douleur sauf les derniers 3 kils.
On ne m'y reprendra plus, fini terminé. Plus jamais de IM… 5h35 de course c'est la cata totale.
Je passe la ligne finisher mais amer et très déçu… ayant apparemment essayé d'avaler un trop gros poisson pour mon estomac.
Passé la ligne d'arrivée, médaille, Tshirt, soupe pour se rehydrater, récup des affaires et du vélo. Appart, douche et le pied total avec une bonne soupe de poissons et une paella
. Faut bien une compensationEpilogue :
Le lundi matin est radieux. Aucun souvenir des éléments de la veille. Démontage du vélo, bagages et je rejoins l'aéroport.
Verdict :
C'est pas pour moi les IM. Je finis à chaque fois (avec la tronche) et à chaque fois détruit. Hier j'avais décidé de ne plus jamais en faire. Mais ça c'était hier…
Car aujourd'hui le IM de Calella (IM de Barcelone) en octobre 2015 me branche bien. Tout plat, en espagnol… Me convient. On ne se refait pas


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