Entraînement au lac de Joux

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  • Samedi 4 février 2006, comme annoncé sur le forum, nous nous sommes
    retrouvés pour un entraînement course à pied un peu spécial.

    Le Lac de Joux est gelé sur toute sa surface, et une couche de neige
    recouvre la glace, pourquoi ne pas changer de la monotonie du Croset et
    essayer quelque chose de différent?

    On se retrouve donc en petit comité avec Pierre-André, Jörg, Henri, Jean-Claude et moi-même à 10h30 au Pont.

    Samedi matin il y a relativement peu de monde sur le lac, les
    conditions étaient magnifiques. Temps beau mais avec un peu de bise,
    froid mais sec. Cela nous change de la grisaille de la plaine.

    On part donc tranquillement dans le but de traverser le lac dans le sens de la longueur.

    Premières constatations, ça craque de partout. Nos pas sur la glace
    libèrent les tensions dues aux changements de température et parfois on
    entend et on voit les fissures sous nos pas. J’ai beau expliquer à tout
    le monde qu’il n’y a absolument aucun risque, certains préfèrent faire
    bande à part et courir un peu à l’écart.


    Malgré le soleil, il fait assez frais, on décide de se rapprocher de la
    côte nord du lac, dans l’espoir de s’abriter un peu de la bise.

    Près de la côte il fait un peu moins
    froid (en fait on a légèrement changé notre trajectoire et on se
    retrouve avec le vent de dos). Les conditions varient un peu, parfois
    il y a peu de neige avec même des endroits de glace vive, parfois on
    s’enfonce légèrement. La vitesse n’est pas extraordinaire mais on
    avance quand même.

    Vers le milieu du lac, il y a une grande crevasse, un peu plus loin des
    trous ont étés percés. Il y a bien 40 cm de glace. Avant que ça casse,
    il faut déjà un sacré régiment. Malgré nos craintes on ne risque pas
    grand chose.

    Arrivé à la hauteur du Rocheray, Jörg et moi continuons jusqu’à la fin du lac alors que les autres fond demi-tour.

    Comme la température s’est stabilisée la glace ne craque maintenant plus.

    Le retour se révèlera plus difficile que prévu. En plus d’une petite
    bise fraîche venant en face, nos chevilles et mollets commencent à
    fatiguer des efforts fournis pour courir sur une surface assez
    irrégulière. Personellemnt j’avais pris des chaussures à pointes avec
    lesquelles la course est magique dans ces conditions: une accroche du
    tonnerre même sur la glace vive. Par contre après une heure et demie de
    course on commence à sentir l’absence totale de maintien du pied.

    Finalement après une heure quarante cinq de course. Jörg et moi
    rattrappons Pierre-André, Henri et Jean-Claude proche de notre point de
    départ. On est tous fatigués mais heureux de cette sortie qui restera
    gravée longtemps dans notre mémoire.

    Une sortie que je n’oublierai pas de sitôt…

    A+ Gilbert

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