Marmotte 2016

Forum Récits de courses Marmotte 2016

  • Gianna vient de terminer la "marmotte".  thumbs up

    départ à 8h11 ce matin, arrivée à 18h59 ce soir. Son temps: 9h51' brevet d'or thumbs up

    175 km de vélo "alpin" avec la col du Glandon, le Télégraphe, Galibier, Lautaret, pour finir par la montée de l'Alpe d'Huez.thumbs up

  • Pour Gianna hip hip hip hourra !
    Biz
    Dom

  • Bravo Gianna, jolie ballade et super temps ! J’espère que tu as apprécié la montée de l’alpe d’Huez ! Bonne recup

  • 1h19' pour monter l'Alpe. Super.

  • WWhhhhooouuuaaaaooouuuu thumbs up Magnifique Gianna!!

    Bonne récup

  • Bravo Gianna !

    Super défi et super temps. 

    thumbs up

  • La Marmotte : Qu’est-ce qui m’a pris de m’y inscrire ?

    En 2015, le mercredi, je faisais des sorties vélo avec Philippe, mon physio, et lors d’une discussion il avait exprimé le désir de faire une fois la Marmotte. Je venais de bien survivre à mon tour des Alpes en septembre quand j’en ai parlé à Benoit. Une semaine après il m’envoie la newsletter qu’il a reçue : retour au parcours original pour « La Marmotte » (en 2014 ils avaient dû faire un autre parcours à cause d’un éboulement à la Grave).

    Début novembre, comme pour les inscriptions à l’Ironman, on était stressé devant notre ordi et … nous voilà enfin inscrits, Philippe, François (un ami) et moi-même. J’aurais dû recevoir plus d’informations début 2016 et compléter mon inscription avec un certificat médical. Lors d’une sortie commune en mars, n’ayant toujours rien reçu, je demande à mes deux compagnons s’ils ont eu des nouvelles. Et oui, ça fait déjà bien longtemps. Je contacte les organisateurs et me voilà inscrite chez les Juniors Hommes, né en 1998. Aïe, pas tout à fait juste, les échanges de mails vont durer plusieurs mois et enfin début juin mon inscription est complète et correcte.

    J’ai fait les deux camps organisés par le club. Porrentruy a très mal passé du point de vue physique, heureusement il y a toujours une bonne ambiance. Cambrils, pas vraiment top. J’ai loué un vélo comme l’année d’avant, mais cette fois pas de bonnes sensations avec. Des semaines difficiles avec beaucoup de douleurs, de stress, de doutes et une météo pas toujours top.

    Heureusement en retrouvant mon vélo après Cambrils, les sensations sont vite revenues et le moral aussi. Le TDFO passe bien et la suite de la préparation aussi. Souvent il me suffit de pouvoir enfourcher mon vélo, pour oublier tous les soucis liés à ma hanche. Voilà la raison principale du nombre impressionnant de sorties et de kilomètres parcourus. Début juin, la météo annonce enfin un vendredi ensoleillé. Pierre-André prend congé et m’accompagne. Malheureusement pour lui, j’ai prévu une sortie avec plusieurs montées et la fin sera difficile, car il n’a pas encore récupéré de son IM et n’a pas eu la même préparation. Par contre je me rends compte que je suis prête physiquement et les seules inconnues seront la météo et le nombre impressionnant de participants. Je suis trop habituée à rouler seule ou en petit groupe, faudra gérer la foule.

    Vendredi après-midi départ pour l’Alpe d’Huez. Les bouchons nous ralentissent et on arrive juste à temps pour le retrait des dossards, puis vite aux 2 Alpes pour chercher la clé du logement. Là aussi on y arrive au dernier moment, ensuite on cherche un restaurant pour des pâtes et dodo après la défaite de la Belgique…

    Je me réveille tôt, le ciel est découvert puis de gros nuages de plus en plus noirs et ensuite de nouveau un ciel assez dégagé. Il y a du vent en altitude. Aucun de nous 3 ne veut se frotter aux autres cyclistes, on part tout derrière et on passera la ligne de départ 20’ après le départ officiel. Très bonne idée, car ça roule tranquille et aucun danger de chute. Dès la montée du Glandon, on rattrape ceux qui sont parti trop vite. On avait décidé de rouler sans se mettre dans le rouge, on discute et la montée du Glandon passe assez vite. Un parisien discute un moment avec nous, puis me dit "Vous avez quel âge, si je ne suis pas indiscret?",  "…vous montez très bien …"

    François roule un peu plus vite, nous attend une première fois, repart avec nous, mais malheureusement ne nous voit pas arriver au Glandon et nous attendra bien trop longtemps. La descente du col n’est pas chronométrée, je la craignais et Pierre-André n’avait rien fait pour me rassurer. Heureusement tout le monde se respecte et on a suffisamment de place. Pour remonter la vallée de la Maurienne, on trouve un petit groupe pour se protéger, surtout derrière 2 danois qui roulent vite au début puis calme leur rythme à l’approche du Télégraphe. Nouvelle montée sans se mettre dans le rouge, mais je dépasse assez souvent du monde. Philippe qui est juste derrière moi, me dira que c’est amusant de voir les hommes tourner la tête, accélérer leur rythme pendant un petit moment et ensuite me laisser partir. Au ravitaillement après Valloire, pendant que Philippe refait le plein de nourriture pour les 2, j'aperçois François. On repart ensemble, mais assez vite il reprend de l’avance et je préfère garder mon rythme tranquille, car la route est encore longue. Malheureusement à l’approche du Plan Lachat, vers le milieu de la montée du Galibier, le vent se lève et il commence à pleuvoir.

    Sur ma gauche je vois un monsieur assis par terre en train de se masser son moignon, la prothèse posée juste à côté. Je me dis que j’ai de la chance !

    Je mets mon coupe-vent juste après, échange quelques mots avec Philippe et je continue. Le peloton est bien silencieux, chacun dans sa bulle, certains commencent à marcher. Au tunnel la route pour le col est fermée. Une bénévole contrôle qu’on ait les lumières allumées et nous dit qu’il y a danger d’avalanche. J’ai froid mais Philippe est congelé, il n’a pas fait les camps de Porrentruy et les TDFO. Nous avons de la peine à enfiler nos habits pour la descente. Cendrine c’est là que j’ai mangé ta barre et je peux t’assurer que le sourire ne m’a jamais quittée big grin.

    Heureusement du côté du Lautaret, la pluie a cessé et la route sèche assez vite. Un petit arrêt au col pour se détendre et retrouver quelques sensations dans les mains et départ pour la longue descente vers Bourg d’Oisans. Très sympa d’avoir une route fermée au trafic. Dernier ravitaillement au pied de l’Alpe d’Huez où ceux qui s’arrêtent définitivement auront le « Marmotton ».

    Je me sens très bien, la fin approche, je prends mon rythme de montée habituel et je ne fais que dépasser du monde. Même les 2 premiers lacets ne me semblent pas aussi raides qu’en voiture. De temps en temps je contrôle sur le compteur combien il me reste à faire, les jambes répondent toujours bien mais très contente de voir arriver la fin. A 1 km du but il y avait déjà les banderoles finish et le jour avant j’avais cru que c’était l’arrivée. Je comprends assez vite qu’il faut continuer et je dépasse encore jusqu’au bout.

    François m’attends à l’arrivée et Philippe arrive quelques minutes après.

    Un très beau parcours, de bons ravitaillements… dommage que les voitures peuvent monter à l’Alpe d’Huez, pas si agréable d’en respirer les gaz.

    Très contente d’avoir réussi ce défi. La préparation était excellente, car je ne ressens aucune courbature.

    Merci à Philippe et François de m’avoir accompagnée dans cette belle aventure.

    photos officielles

    A bientôt pour d'autres sorties vélo

    Gianna

  • Nic

    Bravo Gianna. Respect.
    Bon repos

  • Bravissimo Gianna!!!

  • Bravo Gianna !!!

    Je suis contente pour toi, quel défi après se qui t’étais arrivé. Toutes mes félicitations et bonne récupération.

  • Salut Gianna,

    Comme je sais à peu près par où tu es passée ces derniers temps, je ne peux que dire que tu mérites le respect et que tout ce travail et les efforts ont payés.

    Magnifique tu es doublement méritante, respect!

    Joel

  • Superbe resume. Un tout grand bravo !!!!!!

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